Interview de Violaine Clerc, Secrétaire Exécutive du GAFI - “la collaboration avec le secteur privé s’intensifie”
Violaine Clerc est Secrétaire Exécutive du GAFI depuis juin 2022. A ce titre, elle coordonne l’action de l’organisation, conseille sa Présidence et organise les réunions plénières. Avant sa prise de poste au GAFI, elle a occupé des fonctions au sein de la Banque de France et à l’ACPR. Elle avait par ailleurs été membre de la délégation française auprès du GAFI.
Pouvez-vous présenter le GAFI et son réseau global ?
Le Groupe d’Action Financière (GAFI) est l’organisation intergouvernementale qui édicte et évalue l’application des standards internationaux relatifs à la lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive : le GAFI contribue à l’éradication des délits en travaillant sur les flux financiers illicites qui leur sont liés.
Le GAFI est hébergé par l’OCDE mais il est indépendant de celle-ci : l’OCDE met à notre disposition des ressources mais ne s’ingère d’aucune manière dans notre gouvernance.
Le champ des délits qui sont concernés par nos travaux étant extrêmement large, cela nécessite une approche globale et donc une mobilisation de tous les acteurs, publics et privés. C’est d’abord pour cela que nous nous appelons Groupe d’Action Financière, le titre à son importance : nous sommes un groupe qui mobilise tous les acteurs qui peuvent avoir un impact dans la lutte contre la criminalité financière. Et le «Action» souligne le fait que nous sommes tournés vers l’opérationnel.
Notre mandat repose sur trois piliers : l’analyse des risques, l’élaboration de standards et enfin l’évaluation de la mise en œuvre de ces standards. Nos analyses ne sont pas pensées pour être théoriques, il s’agit vraiment d’aider les opérationnels. Il en va de même pour nos évaluations, qui sont là pour aider de manière très concrète des pays et territoires.
Le GAFI est composé de 40 membres, mais s’arrêter à cette dimension serait très réducteur : nous nous appuyons en effet sur un réseau global de plus de 200 pays et territoires. Ce réseau englobe nos membres associés (les organisations régionales de type GAFI qui couvrent les différentes régions du monde : Moneyval, le GABAC, GIABA, ESAAMLG, etc.), mais nous intégrons également, depuis deux ans, des pays observateurs pour une période déterminée. Ces derniers ne sont plus représentés uniquement par leur organisation régionale, mais aussi directement auprès du GAFI. Nous avons par exemple récemment accueilli à ce titre le Sénégal, les Iles Caïmans, le Kenya, la Jamaïque et le Nigéria. Forts de cette expérience, ces pays remplissent ensuite le rôle de «phares» dans leur région. Nous couvrons donc la quasi intégralité du système financier mondial.
Nous avons aussi plusieurs observateurs institutionnels : l’ONU, des banques multilatérales de développement et des institutions financières internationales, dont le FMI et la Banque Mondiale, mais aussi des instances très opérationnelles, telles qu’Interpol. Ce réseau d’observateurs est essentiel pour que le GAFI puisse être tourné vers l’action.
Le GAFI a une approche multidisciplinaire : nous allons de la prévention à la répression, et travaillons donc avec les régulateurs, les cellules de renseignement financier mais aussi les autorités judiciaires. Il est capital pour nous d’avoir tous les acteurs de la chaîne. Et nous sommes enfin multisectoriels : nous couvrons le secteur financier, bien sûr, mais aussi d’autres secteurs, des casinos aux agents immobiliers.
En quoi consiste le rôle de Secrétaire Exécutive du GAFI, que vous occupez depuis trois ans ? Et plus largement de la gouvernance du Groupe ?
J’assure la fonction de Secrétaire Exécutive, mais je m’appuie surtout sur une équipe, le Secrétariat, qui avoisine une centaine de personnes. Le Secrétariat vient en soutien d’une organisation plus large, le GAFI, qui dispose d’une présidence tournante, pour des mandats de deux ans – c’est actuellement le Mexique. Il s’agit d’un soutien permanent : nous avons pour mission de mettre en œuvre les décisions prises par les membres du GAFI. Nous devons donc surtout coordonner les différents acteurs membres et observateurs du GAFI.
Enfin, il s’agit bien sûr de s’assurer du respect des procédures et de la gouvernance : c’est aussi ce qui fait l’efficacité et la crédibilité du GAFI.
Mais je représente un secrétariat parmi dix secrétariats : je m'inscris vraiment dans une démarche de partenariat avec les organisations régionales parce qu’il est capital d’échanger avec elles pour favoriser l’efficacité du Groupe et du réseau global. Le GAFI met en place les normes, mais ce sont bien les organisations régionales qui conduisent les évaluations mutuelles dans leurs zones respectives, tout comme le fait le GAFI pour ses propres membres. Pour assurer la cohérence de ces évaluations, il est donc impératif que nous travaillions ensemble.
Le Secrétariat assure également la qualité des travaux du GAFI, leur cohérence et leur continuité. Cela passe d’ailleurs par la formation : le Secrétariat dispose d’une unité dédiée à Paris, et d’une autre à Busan, en Corée du Sud. Ces instituts de formation nous permettent de nous assurer de la cohérence de nos travaux.
D’un point de vue plus opérationnel, comment s’exprime cette gouvernance ? Comment fonctionne la prise de décision ?
Être membre du GAFI permet de bénéficier de cette approche de réseau, cette vision des risques commune, et de contribuer, à différents niveaux, à sa gouvernance. Nos décisions sont prises sur la base du consensus. C’est un principe fondamental, qui nous permet d’être un groupe d’action agile, efficace, rapide. Nous ne sommes pas bloqués par l’unanimité. Nous prenons en compte les réserves exprimées par les uns et les autres, et nous travaillons ensemble jusqu’à trouver la meilleure solution possible – et ce n’est pas la moins-disante. C’est notamment ce principe qui nous a permis d’adopter très tôt des positions sur les cryptoactifs. Il en va de même pour le recouvrement d’actifs : nous avons révisé nos standards à ce sujet en moins de deux ans.
Je dirai donc qu’au sein de ce Groupe, nous sommes parvenus à bâtir un véritable «écosystème circulaire» dans la mesure où l’on tire des enseignements de nos évaluations et des travaux de nos partenaires, qui nous permettent d’adapter nos standards et renforcer nos actions pour soutenir leur mise en œuvre.
Quelles sont les modalités d’évaluation des pays et territoires par le GAFI et selon quel cycle et quels critères ces évaluations sont-elles menées ?
Un nouveau cycle d’évaluation est actuellement en cours pour l’ensemble du réseau mondial. Pour le GAFI, il s’agit du cinquième cycle, tandis que pour certaines organisations régionales, il s’agit du troisième.
Dans le cadre de ce cycle, la même méthodologie est appliquée : tous les pays sont tenus de respecter les mêmes standards et de se soumettre à des évaluations mutuelles, qu’elles soient menées par le GAFI ou par les experts du réseau global. Cette méthodologie est également utilisée par le FMI et la Banque mondiale pour évaluer les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. A nouveau, le rôle du Secrétariat, en partenariat avec les autres secrétariats régionaux, est d’assurer la cohérence et la qualité de ces évaluations.
Le GAFI et les organisations régionales de type GAFI , Crédits GAFI
Ces évaluations reposent sur le principe de l’évaluation par les pairs : les experts qui mènent ces évaluations proviennent des différentes délégations. Une attention particulière est portée à la composition de ces équipes afin de garantir une diversité géographique et d’expertise. Le Secrétariat coordonne la formation de ces équipes pour éviter tous conflits d'intérêts avec le pays évalué. Les experts sont par ailleurs soumis à un examen critique mené par des réviseurs issus des délégations, du FMI et de la Banque mondiale.
Les évaluations par les pairs comportent deux volets : la conformité technique, qui consiste à vérifier le cadre institutionnel et réglementaire du pays ; et l’efficacité, qui mesure dans quelle mesure ces dispositifs sont effectivement mis en œuvre et produisent des résultats concrets. La participation d’experts opérationnels est essentielle : ils apportent leur expérience pratique et peuvent challenger leurs homologues d’autres pays.
Pour mesurer l’efficacité, les évaluations s’appuient sur les trois piliers du GAFI et sont guidées, du début à la fin, par une approche fondée sur les risques. L’évaluation débute par l’identification des risques auxquels le pays est le plus exposé, puis examine la manière dont ces risques sont gérés et maîtrisés, et enfin analyse les résultats obtenus, ainsi que leur évolution au fil du temps.
Ces évaluations mutuelles, centrées sur l’efficacité, débouchent sur des plans d’action. Les pays membres s’engagent à mettre en œuvre des mesures destinées à renforcer leur dispositif et à rendre compte régulièrement de leurs progrès au reste du réseau. Cet aspect de suivi et de responsabilité mutuelle est particulièrement renforcé dans le nouveau cycle d’évaluation, qui met davantage l’accent sur la performance et l’efficacité des systèmes nationaux.
De quelle manière le GAFI aborde-t-il le phénomène de “derisking” et les enjeux en matière d'inclusion financière ?
Nous avons constaté que les standards ne sont pas toujours appliqués en fonction des risques, ce qui peut conduire à des situations de «derisking» ou ces standards peuvent être détournés ce qui peut également conduire à du «derisking».
L’idée, c’est toujours de mobiliser la «boîte à outils du GAFI» : non seulement les standards eux-mêmes, mais aussi l’ensemble des supports nécessaires à leur mise en œuvre, le partage d’expériences opérationnelles et les analyses de risques qui fournissent des orientations claires et des guides pratiques aux pays pour les aider à conduire leur propre analyse des risques.
Nous venons d’ailleurs de publier un manuel dédié à la conduite de ces analyses. Cette composante fait partie des lignes directrices et représente une avancée importante car, en général, on met en avant les bonnes pratiques, mais on parle rarement des mauvaises pratiques, qui sont pourtant tout aussi instructives.
L’inclusion financière constitue par ailleurs un levier essentiel : lorsqu’une partie de la population est progressivement exclue du système financier formel et bascule dans l’économie souterraine, le risque de voir se multiplier les flux financiers illicites augmente considérablement. Favoriser l’accès des clients aux services bancaires, c’est donc aussi soutenir l’économie réelle. Les pays doivent veiller à ce que l’application des standards soit proportionnée et ne compromette pas certains principes fondamentaux, tels que le maintien des canaux humanitaires ou la prévention de risques excessifs.
L’inclusion financière joue ici un rôle déterminant. Ce sujet concerne particulièrement les pays émergents, où se développe une approche fondée sur le partenariat et la complémentarité avec les prestataires d’assistance technique. L’objectif est de construire, avec les autorités nationales, des systèmes capables de réduire les flux financiers illicites — qui représentent en Afrique plus de 90 milliards de dollars par an, soit un montant supérieur à l’aide internationale reçue.
Le GAFI vient d’annoncer que le Burkina Faso, le Mozambique, le Nigéria et l’Afrique du Sud ont été retirés de la liste grise, ce que votre présidente a qualifié de “bonne nouvelle pour le continent africain”. Quel serait votre conseil pour les autres pays qui figurent encore sur cette liste ?
S’agissant des listes grises, un travail important est également mené pour changer leur perception. Ce processus ne doit pas être vu comme une sanction, mais comme une démarche constructive. L’ironie est que lorsqu’un pays est inscrit sur la liste grise, cela signifie qu’il existe un engagement politique fort, au plus haut niveau, pour mettre en œuvre un plan d’action dans les meilleurs délais pour remédier aux déficiences identifiées.
Il est important de reconnaître que cette inscription traduit une réelle prise de conscience et des efforts concrets pour remédier aux lacunes identifiées. L’un des rôles essentiels du Secrétariat, en collaboration avec le réseau global et les délégations du GAFI, est précisément de soutenir ces pays dans la mise en œuvre de leur plan d’action.
Quel regard portez-vous sur le rôle de la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité financière ?
Nous avons récemment publié un manuel, en collaboration avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) , le groupe Egmont et Interpol, qui reflète cette orientation opérationnelle internationale. Ce qu’il faut en retenir, c’est précisément cette volonté de renforcer notre coopération opérationnelle. Ce mois de novembre, nous avons tenu notre réunion conjointe d’experts avec le GIABA. Près de 200 experts du secteur public et 80 du secteur privé, issus de plus de 40 pays à travers le monde ont ainsi partagé les plus récentes tendances sur les typologies de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Si je prends l’exemple des innovations technologiques et des cryptomonnaies, cette coopération internationale s’inscrit pleinement dans nos priorités : lorsque nous parlons d’approche fondée sur les risques, notre objectif est que les pays restent constamment informés des risques auxquels ils peuvent être exposés. Et quand je parle des pays, j’inclus l’ensemble des acteurs concernés : les autorités publiques, le secteur privé et la société civile. Chacun doit pouvoir mesurer progressivement ses propres risques, ainsi que ceux liés à la digitalisation des transactions financières.
Justement, comment le GAFI perçoit-il les innovations financières et les risques associés ?
Notre mot d’ordre, c’est d’intégrer dès le départ la dimension de lutte contre le blanchiment dans toute innovation financière. Notre rôle n’est pas de freiner l’innovation technologique, mais au contraire de l’accompagner, en veillant à ce que les fondamentaux soient bien en place. L’objectif est d’éviter tout risque réputationnel et de garantir la l’intégrité et donc solidité des systèmes.
Un aspect essentiel des innovations technologiques consiste à les utiliser comme leviers d’efficacité : accélérer la coopération, renforcer la transparence, améliorer les dispositifs de connaissance du client, etc. Il est donc crucial que nous travaillions non seulement sur les risques, mais aussi sur les opportunités offertes par ces technologies.
Dans ce cadre et à titre d’exemple de ses actions, le GAFI vient de prendre part à l’exercice Techsprint organisé par la Présidence Sud-Africaine du G20 afin de tester les innovations technologiques pouvant contribuer à améliorer l’efficacité de la lutte contre la fraude dans le cadre des payements instantanés.
Nous suivons enfin de très près les problématiques soulevées par les cryptoactifs. Nous avons récemment publié un rapport à ce sujet, pour encourager les pays, territoires et acteurs de la lutte contre la criminalité financière à anticiper ces évolutions. Nous intégrons bien sûr cette thématique dans nos évaluations.
Le GAFI collabore-t-il avec le secteur privé ?
Si nous promouvons beaucoup les partenariats avec des acteurs publics, nous encourageons également fortement les partenariats avec des acteurs privés – et plus largement avec la société civile, ce qui inclut les think tanks et les acteurs académiques, qui peuvent nous aider dans notre réflexion.
Le GAFI travaille en étroite collaboration avec les acteurs privés : lorsque nous menons nos consultations sur l’analyse des risques, les travaux sont publics. Il est attendu que le secteur privé, la société civile, les autorités publiques et le monde académique y contribuent activement. L’objectif est d’aboutir à une compréhension partagée et concertée des risques.
Le secteur privé et la société civile sont également consultés dans le cadre de l’élaboration ou de la révision de nos standards. Par exemple, lors de la révision des standards relatifs aux paiements transfrontaliers, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les autorités publiques et les banques centrales, en raison des enjeux liés aux systèmes de paiement, mais aussi avec les acteurs du secteur privé, qu’il s’agisse des institutions traditionnelles ou de nouveaux acteurs.
Notre gouvernance prévoit plusieurs mécanismes de recours au secteur privé et à la société civile : ces acteurs peuvent être consultés dans le cadre de projets spécifiques, participer à des événements communs, ou encore prendre part à notre forum collaboratif dédié au dialogue public-privé. Ce forum constitue un outil essentiel, car il réunit autour d’une même table les autorités publiques et les représentants du secteur privé, favorisant ainsi un échange direct et constructif. Nous veillons à renforcer cette coopération de manière régulière et continue, dans le but d’améliorer l’efficacité de notre action et de consolider notre approche fondée sur les risques.
Dans la direction que prend aujourd’hui le GAFI, la collaboration avec le secteur privé s’intensifie. Nous travaillons ensemble à l’élaboration d’une compréhension commune des risques. Dans ce cadre, nous mettons en place plusieurs formats d’interactions entre les acteurs publics et privés et d’association à nos travaux afin de promouvoir une compréhension et approche convergente de la gestion et de la supervision des risques. À titre d’illustration, dans le cadre de l'élaboration des lignes directrices accompagnant le standard révisé sur la transparence des payements transfrontaliers nous travaillons de concert avec le secteur privé pour élaborer des orientations concrètes afin de soutenir la mise en œuvre d'ici fin 2030.
Le GAFI encourage d’ailleurs les partenariats public-privé au niveau national et entend les renforcer à son propre niveau. Cette coopération est essentielle, notamment pour les questions de partage d’informations, qui nécessitent un dialogue étroit avec les acteurs chargés de la protection des données.
Le GAFI a récemment initié plusieurs démarches en lien avec l’éthique et l’inclusivité. Pouvez-vous nous présenter ces projets ?
C’est en effet un sujet important pour nous. Nous avons récemment mis en place un code de conduite, qui s’applique à nos membres. Cela formalise nos principes d’intégrité, de respect, mais aussi d’identification des situations de conflits d’intérêts. C’est une dimension très importante de notre gouvernance. Il est par ailleurs extrêmement important que nos experts évaluateurs ne se retrouvent jamais en situation de conflits d’intérêts. Il en va de notre crédibilité.
En outre, depuis quelques années, en collaboration avec la Présidence du GAFI, nous avons mis en place un certain nombre de mesures pour favoriser l’égalité des genres, incluant un réseau de soutien à la carrière des femmes qui travaillent dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. C’est un sujet majeur pour une institution internationale comme la nôtre. Nous avons également mis en place un programme de mentorat, qui fonctionne extrêmement bien et qui nous permet d’améliorer notre capacité de recrutement, dans des métiers qui sont souvent assez masculins, notamment dans la dimension répressive.
Quels sont les chantiers prioritaires du GAFI et quelles perspectives envisagez-vous à moyen terme ?
Ces dernières années, nous avons révisé nos standards. L’enjeu, désormais, est de veiller à leur mise en œuvre effective et d’ajuster les dispositifs lorsque cela s’avère nécessaire.
Nos priorités s’articulent autour de plusieurs axes majeurs. Premièrement, le renforcement du soutien à l’approche par les risques et de la supervision fondée sur les risques, afin d’assurer une mise en œuvre proportionnée et efficace des recommandations du GAFI. Ensuite et toujours, le soutien au réseau global, incluant un rôle de facilitateur et de mise en relation entre les prestataires d’assistance technique et les besoins du réseau, tout en renforçant la représentativité du réseau dans la gouvernance du GAFI. Enfin, le nouveau cycle d’évaluation, d’une durée de six ans au lieu de huit ans, nous offrira l’opportunité d’analyser plus finement les réponses aux risques et de concentrer nos efforts sur les domaines nécessitant des améliorations.
Propos recueillis au siège du GAFI en octobre 2025
Crédits photo GAFI